Epilogue
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Epilogue

This is the way it ends - Septembre 2017
 
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 Même camp

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Sawyer
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Sawyer


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MessageSujet: Même camp   Même camp Icon_minitimeSam 17 Mar - 11:04

20 janvier 1999

Il faisait une température agréable pour la saison, et Sawyer avait délaissé son trois-quart pour une veste noire, étant peu sensible au froid. Les mains dans les poches, la démarche gauche, il déambulait sur le chemin de traverse, tout en sifflant le dernier tube des Bizzar' sisters. Les rues étaient, comme d’habitude depuis bien des mois, quasiment désertes. Quelques affiches étaient collées sur les murs effrités, donnant des conseils sur comment agir selon telle ou telle circonstance, ou montrant le visage agressif d’un mangemort. Passant par la lugubre entrée de l’Allée des Embrumes, il marchait tranquillement, comme indifférent au danger qu’il en émanait, et s’arrêta devant le magasin de Barjow et Beurk. Levant la tête pour lire l'enseigne, il se passa la main dans ses cheveux, désormais raccourcit pour réparer les dégâts fait durant sa mission avec Morgan, il poussa la porte et fit sonner le carillon. Un petit homme à l’aspect crasseux sortir de derrière une étagère pour se placer devant le journalise, se frottant les mains.

- Que puis-je pour vous monsieur ? demanda-t-il, l’air faussement respectueux.
- Auriez-vous des lunettes de protection ? Quelque chose qui, justement, protége un minimum mes yeux… dit-il en regardant les objets qui traînait sur les vieux rayons, toujours aussi sinistre. Rien ne semblait avoir bougé depuis la dernière fois.
- Hum… je dois avoir quelque chose dans ce goût là. Il disparut l’espace d’un instant, puis revint avec des grosses lunettes cuirassées, ornées de piques. Ceci conviendra parfaitement, je m’en porte garant.

Sawyer prit l’objet entre ses doigts, soufflant pour enlever la poussière, il les regarda à l’aide de la lumière, qui perçait les vieille planches de bois qui fermait la fenêtre. À l’intérieur il pouvait discerner, de vilaines taches de sang qui obturaient la vision, et un petit mécanisme qui ne laissait rien présager de bon. Reniflant dédaigneusement, il remit l’objet entre les mains de son vendeur.
- Je reste dubitatif, hin hin…
- Oh… je crois bien que je me suis malencontreusement trompé, veuillez me pardonner,
débita-t-il, découvrant ses dents jaunâtres ou pourries. Ceci est un arrache-œil, un vieil outil de torture… Il disparut à nouveau, pour revenir avec de nouvelles lunettes, curieux mélange entre celles de type normal et celles faisant penser à des lunettes d’aviateur ou de nageur. Des lunettes de protections de première catégorie, elles défendent vos yeux face aux flammes légères, et aux sortilèges mineurs.

Sawyer repensa un bref moment à ce qui s’était passé quelques jours plus tôt. Ses yeux pleurant des larmes de sang, sa vue embrouillée, ce noir sanglant… il cligna plusieurs fois des paupières, comme pour revenir dans le présent, et examina avec la même considération le nouvel artefact que lui montrait le vendeur miteux. Elles portaient quelques marques, attestant de leur efficacité. Il les mit sur son nez. Sa vue n’était pas brouillée, quoi que plus opaque, et il n’en doutait pas, cela lui donnait un aspect encore plus dément qu’à l’accoutumé. Il sentit une petite molette sur le coté, mais déjà il sentait l’insistance du vendeur pour savoir si la vente était conclue.

- Combien ? demanda-t-il, mettant ses lunettes dans ses cheveux.
- Dix gallions tout ronds, lui répondit le marchand dans la plus grande condescendance.

Sawyer fouilla dans sa poche et en sortit une petite bourse, qui semblait beaucoup trop petite pour contenir une telle somme. Il en sortit cependant la somme demandée, et plaça les pièces d’or dans les mains sales de son interlocuteur. Ce dernier le remercia dans un tumulte de mièvreries, avant qu’il ne puisse enfin sortir, faisant tinter une nouvelle fois la petite cloche, sans doute placée depuis qu’il était rentré par infraction avec Duprès.
- Elles sont sympa tes nouvelles lunettes Sawyer, dit une jeune fille derrière lui.
Sans se retourner, le journaliste étira ses lèvres pour faire apparaître ses belles dents blanches. Cela faisait un moment qu’il n’avait pas entendu cette petite voix. Il pivota pour faire face à Ael, assise sur un tonneau, qui l’observait. L’avait-elle suivit ? L’avait-elle vu dans le magasin et attendu ici ? Tout à faire probable connaissant le personnage.
- Salut belle enfant, dit-il en s’avançant maladroitement, elles sont bien hein ? Un maladroit accident au niveau des yeux l’autre soir, hin hin… qui m’a fait prendre conscience de la nécessité d’en prendre soin.

Fidèle des rues, il avait rencontré Ael alors qu’elle traînait au milieu du Chemin de traverse. Il ne savait pas vraiment grand chose sur elle, enfant sans doute abandonnée à un orphelinat, il l’imaginait sans forcer, plus jeune et débrouillarde à fureter dans chaque recoin de Londres. parfois , dans les jours de beau temps, elle lui donnait une indication intéressante pour une possible investigation. Un point de chute de plus sur la grande toile d’araignée que formait son réseau d’information.
- M’accompagnerais-tu en balade dans cette belle journée que nous offre le ciel ? dit-il en se courbant en avant, comme s’il l’invitait pour une danse.
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MessageSujet: Re: Même camp   Même camp Icon_minitimeSam 17 Mar - 15:02

Ael errait dans l'allée des embrumes. D'habitude elle restait tranquillement dans Londres, pas qu'elle n'aimait pas être ici seulement ce n'était pas chez elle, elle ne connaissait pas aussi bien les rues ni même les gens. Elle soupira et décida de profiter de cette belle journée. Soudain, elle se remercia d'avoir dormi un peu, ce qui n'avait pas manqué de faire râler Rom bien sûr ... bah, la prochaine fois il l'emmènerait peut-être dans un endroit autrement animé que par les incessantes rixes d'humanoïdes trop bourrés. Elle glissa au coin d'une rue et repéra une vague lumière violette qui se mouvait...

Un grand sourire éclaira son visage, lui ca faisait longtemps qu'elle l'avait pas vu! Elle se glissa à travers un groupe de gens louches et entreprit de le suivre. De lui elle ne savait pas grand chose, elle le voyait quelques fois et aimait à lui donner des renseignements sur deux ou trois choses. En dehors de ça c'était un joyeux luron plutôt dérangé...okay, carrément dérangé mais c'était cela qui lui plaisait chez lui, il était totalement hors norme! Elle n'aimait pas les gens ordinaires... elle sourit en se rappelant Samaëlle, elle non plus n'était pas si ordinaire qu'elle voulait le faire croire.


Elle se hissa sans peine sur un tonneau à l'entrée de barjow et beurk et attendit que l'autre en sortit. Elle balança ses jambes et chantonna vaguement "... Au ciel obscur, tes maléfices"...magnifiquement assorti à l'endroit... elle cessa lorsqu'elle le vit sortir et remarqua de suite le nouveau "gadget".

- Elles sont sympa tes nouvelles lunettes Sawyer

Elle lui fit un large sourire et attendit qu'il se retourne. Il n'avait pas changé et cela lui fit plaisir, elle n'aimait pas que les gens changent sans la tenir au courant.

- Salut belle enfant, dit-il en s’avançant maladroitement, elles sont bien hein ? Un maladroit accident au niveau des yeux l’autre soir, hin hin… qui m’a fait prendre conscience de la nécessité d’en prendre soin.

Elle rit doucement, Sawyer avait le don de s'attirer des ennuis. C'était le propre de tous ceux qui trainent trop souvent dans la rue. Elle sauta au bas de son tonneau pour rejoindre la terre ferme .

- M’accompagnerais-tu en balade dans cette belle journée que nous offre le ciel ?

-Ahah!! Mais ce serait avec plaisir! Cela fait longtemps que je n'avais pas vu ma face de clown préférée!

Elle lui prit négligemment le bras et sourit de plus belle. Elle fut déçue de n'avoir pas grandes nouvelles à lui transmettre mais ses informateurs personnels avaient été étrangement muets ces derniers temps, où bien trop occupés sur des affaires qu'elle préférait ne pas évoquer avec Sawyer. Elle haussa les épaules pour elle-même, si la conversation venait à manquer, ce dont elle doutait, elle aurait toujours le recours de parler des Vénitiens, c'était devenu le sujet préféré des habitants du coin.

Ils ne rejoignirent pas le chemin de traverse mais préfèrent rester là, les chemins étaient plus lugubres mais il y avait bien plus d'agitations depuis que les sorciers honorables n'osaient plus sortir et qu'une partie des boutiques du chemin de traverse avaient été fermées.

-Ca fait longtemps que je t'ai pas vu. Tu ne traînes plus beaucoup à Londres... et je ne m'attendais pas à te trouver ici! Quel vilain sorcier tu fais Sawyer!

-Hinhin! La réciproque est toute aussi vraie. Et je ne savais pas dans quel meilleur magasin que Barjow trouver ce cher petit objet.
-Tu aurais du essayer les magasins moldus alors... Ils ont des tas de lunettes de protection, Ahah! Il est étonnant de constater qu'elles sont toutes aussi inutiles les unes que les autres.

Un bruit étrange provenant de la rue voisine lui fit froncer les sourcils. Elle lâcha doucement le bras de Sawyer et se retourna vers lui. D'un regard ils se décidèrent à rejoindre l'endroit d'où provenait le bruit. ils avancèrent prudemment et s'arrêtèrent un peu avant. Des voix provenaient jusqu'à eux, les deux hommes (car c'était deux hommes qui parlaient) chuchotaient mais les phases de l'un avaient un accent rêche et cassant.

-Le maître m'envoit t'informer de sa déception.
-Je... je n'ai pas... je ne pouvais rien faire. Les alentours n'étaient pas... dégagés.. je ne ...
-C'est regrettable. Mais le maître t'en veux énormèment tu sais, tu devais tuer ses hommes. Au lieu de cela ils ont pu vivre encore quelques jours et dieu seul sait ce qu'ils ont pu dire. Tu as failli, Asarius.
-Je... je vais me racheter.. je...
-Tu connais la règle. Pas de deuxième chance avec le seigneur des ténèbres.


Ael réfléchit à toute allure. Il était dangereux d'être surpris ici et il ne valait mieux pas s'attarder. Elle fut tentée de faire comme si elle n'avait rien entendu mais d'un autre côté... oui, c'était une occasion en or d'arrêter des mangemorts. Combien pouvaient-ils être? Au moins deux, sûrement plus ... mais certainement pas plus de trois ou quatre. Cela valait-il le coup de risquer sa vie?

Des bruits de pas provinrent d'une rue voisine, des gens allaient arriver... tout allait dégénérer. Elle jeta un regard inquiet à Sawyer, à quoi songeait-il? Un chat vint se frotter contre ses jambes mais elle n'y porta aucune attention. "Meow", elle adorait ces bestioles mais ce n'était vraiment pas le bon moment... "Meow?"... Que fallait-il faire dans ce cas là? Se barrer, très certainement... mais les gens là-bas, ils n'avaient rien demandé... "MEOW! MEOW!".

-Mais pourquoi ce stupide chat miaule tout le temps? Toi! Va voir là-bas... et s'il y a quelqu'un, débarasse-t-en.

Fuir!! Voilà c'était cela qu'elle aurait du faire depuis le début! Fuir! Mais maintenant ce stupide chat venait de donner sa position aux autres crétins. Elle jeta un regard à Sawyer et murmura "Désolée, je m'éclipse" et elle partir en courant... en emportant le chat sous son bras. Elle balança la bestiole deux rues plus loin et se glissa dans une impasse où il n'y avait personne. Elle reprit doucement son souffle, réfléchit encore quelques secondes et convaincue de ce qu'elle devait faire enfila son masque en retourna sur ses pas.

-Pourvu que Sawyer s'en soit sorti...Bah, il est débrouillard.
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MessageSujet: Re: Même camp   Même camp Icon_minitimeMar 20 Mar - 21:47

Le duo arpentait main dans la main la terrifiante Allée des embrumes. Deux êtres jovials que rien ne semblait pouvoir arrêter, repoussant les ténèbres des lieux le sourire aux lèvres. Grâce à elle, son chemin restait droit, le soutenant et l’empêchant de trop dériver, sa démarche paraissait presque normale. Ael ne semblait pas entamer avec lui des relations professionnelles aujourd’hui, pour peu que l’on puisse dire qu’informateur était un vrai métier. Ange de gentillesse, il l’avait rencontré peu de temps après son accident, une des premières à ne pas le regarder avec des gros yeux ; un moyen infaillible de reconnaître les gens de qualité, du moins dans la plupart des cas. Ils marchèrent sans but, comme un couple d’amoureux en balade, insouciant dans cette journée d’hiver, commentant tout et rien. Puis, elle le lâcha aussi soudainement qu’elle l’avait saisi pour aller fureter dans une autre rue, la suivant, il cala contre le mur pour ne pas tomber.

- Mais pourquoi ce stupide chat miaule tout le temps ? Toi ! Va voir là-bas... et s'il y a quelqu'un, débarrasse-t-en.

C’était à ce qui semblait être une réprimande de mangemort à mangemort, qui, d’après le peu qu’il pouvait entendre sans attirer l’attention, allait finir en exécution sommaire pour services non rendus à l’Ordre des Ténèbres. Sawyer pensa vaguement au sourire que lui ferait Maugrey quand il lui ramènerait cette bande de racaille, sauf s’il les laissait au ministère, ça évitait bien des complications. L’effet de surprise était capital, et cela lui avait été amputé par un chat de gouttière. Il fallait juste qu’il se débarrasse vite d’Ael, pour pouvoir revêtir son masque et s’occuper du premier vilain qui se rapprochait. Désolée, je m'éclipse
Cette dernière, pas instinct de survit ou pas pure lâcheté s’enfuit à toute jambe, emportant avec elle le vil félin qui les avait dénoncé sans le vouloir. Sans prêter attention aux gens qui venait dans l’autre rue, il fit apparaître son masque d’un geste circulaire et le plaqua sur son visage, dans un bruit de succion significatif. Il avait désormais champ libre.

Le sous-fifre, un crâne humain posé sur le haut de son visage, cachant son identité, passa l’embouchure de la rue, et reçu un sortilège en pleine poitrine, le paralysant de la tête au pied, les bras tendus près du corps et chuta doucement vers l’avant, rattrapé à quelques dizaines de centimètres du sol par Sawyer, l’empêchant de ses briser le nez et d’attirer ses complices. Le déposant au sol, il le traîna hors de vue, mais se retourna dans un fulgurant réflexe vers la forme humaine qui s’approchait à l’autre extrémité de la rue la braquant de sa baguette.
C’était, sur ce que l’on pouvait voir de sa poitrine et de son tour de hanche, une jeune femme, plutôt courte de taille, mais ce qui attira son regard, au delà des vêtements qu’il reconnaissait les ayant vu quelques secondes plus tôt, c’était cette tignasse blanche pâle, dont l’appartenance ne faisait aucun doute. Il éclata alors de rire, se tenant les côtes.

- Ze-ha-ha ! dit-il tout en la désignant du doigt, comme un monstre de foire prisonnier d’une cage. Toi aussi ? Quelle numéro portes-tu donc, fille des songes ? Deux ? Huit ? Dix ?
- Ah ah ! si je m'y attendais. Je suis Deux pour vous servir.
Elle lui fait un clin d’œil, à peine perceptible sous son masque. Et vous-même ?

Il lui fit la révérence et lui montra la petite chaînette sur laquelle pendait un 1 en chiffre romain. Elle fit de même avec la sienne, et il se remit à rire. Puis, il entendit un grognement là où devait se trouver les mangemorts, et il lui intima de se taire en posant son index sur les lèvres plastifiées de son masque, comme si elle était fautive du peu de discrétion dont il faisait preuve. Il se rapprocha alors de l’autre rue, lui faisant signe pour qu’elle s’approche.
- Heaven ? Où est encore passé ce crétin… Creed, va le chercher, Asarius doit être puni en sa présence, comme l’a souhaité le seigneur des Ténèbres.
Ils entendirent des bruits pas, et un second mangemort sortit de l’obscurité de la ruelle pour se retrouver prit en sandwich entre les deux vénitiens, cible aisée, qui reçu deux sorts différents et s’écroula. Cette fois-ci, Sawyer ne prit pas la peine de le rattraper, et l’infâme craquement qu’ils entendirent, ainsi que le flot de sang dégoulinant sur la dalle en béton, leurs indiqua qu’il s’était, au minimum, brisé le museau. Ils passèrent la tête pour voir les mangemorts restant, mais deux sortilèges émeraudes les dissuadèrent vite de continuer dans cette voie là.

Sawyer tata ses poches à la recherche d’un pétard de chez Weasley, élément clef pour débloquer ce genre de situation, mais elles restaient désespéramment vide, le laissant dans l’embarra. Hum…
Son regard s’attarda sur une lourde poubelle à roulette, débordante d’ordures. Faisant signe à Ael se s’écarter un peu plus, il jeta un Wingardium Leviosa, et d’un coup sec de sa baguette, la propulsa dans la ruelle qui divisait les deux comparses. Les cris de surprise face à cette attaque imprévue, les bruits dus au choc causé, leurs fit comprendre que l’endroit était déjà plus propice que la dernière fois.
- Maintenant petite fille, montre moi ce que tu sais faire… hin hin. Il désigna de sa main gantée le couloir qui les séparait ; invitation à prendre les choses en main.
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MessageSujet: Re: Même camp   Même camp Icon_minitimeSam 31 Mar - 9:54

Ael avait ouvert des yeux ronds de stupeur en découvrant Sawyer. Ainsi il était lui aussi un vénitien... Un instant elle se demanda si elle devait s'inquiéter de cette nouvelle, après tout cela signifiait qu'une personne qu'elle appréciait risquait sa vie. Elle rejeta vite cette idée, la présence de Sawyer au sein de l'équipe lui faisait plaisir, elle savait que l'on pouvait avoir confiance en cet étrange personnage. La suite des évènements confirma ses pensées, Sawyer prenait parfaitement les choses en main.

Ael suivait les instructions de Sawyer mais s'arrêta, déconcertée, à sa dernière phrase:

- Maintenant petite fille, montre moi ce que tu sais faire… hin hin.


Il la provoquait, la défiait même d'une certaine façon. Qu'il soit conscient ou non que c'était là une des meilleurs façons de faire avec Ael n'avait que peu d'importance, désormais elle était déterminée; sans idée mais déterminée. Elle se plaqua contre un mur et tenta de réfléchir au plus vite, des centaines d'idées lui vinrent, ... toutes mauvaises et elle se décida pour celle qui semblait la moins mauvaise de toute.

-Je vais transplanner derrière les poubelles de l'autre côté de la rue. Ils ne savent pas combien nous sommes, nous pouvons encore les surprendre de cette façon. A mon premier sort tu feras irruption et tu leur balanceras des sorts.
-...hinhin... à vos ordres!
-Une dernière chose, je crois que celui dont on devrait le plus se méfier est le Asarius en question. Il y a fort à parier qu'il essaiera de se racheter auprès du seigneur en ramenant au moins une de nos têtes. Je me demande bien combien peut valoir un vénitien...


Ael pencha la tête sur le côté, réfléchit un instant puis jugeant qu’elle n’avait rien oublié elle adressa un clin d’œil à Sawyer et transplanna. Elle atterrit tant bien que mal et oscilla quelques secondes avant de se rétablir, sans percuter les poubelles. Elle s’accroupit un instant, que fallait-il faire maintenant ? Son plan n’était jamais allé plus loin que cet instant … improviser.

Les mangemorts s’agitaient cherchant de ci de là une cible et sa cachette ne paraissait pas en être une excellente. Ael raffermit sa prise sur sa baguette, inspira un grand coup et se lança…

-AH… euh… CRACHE LIMACES !


Elle se laissa retomber rapidement pour éviter le sort du mangemort qu’elle n’avait pas touché. Elle regarda sa baguette d’un air dépité, Crache limaces ? … Elle avait totalement perdu la tête, comme si on utilisait un sort de seconde année contre un mangemort. Elle tendit l’oreille mais ne réussit qu’à capter un vague son de … régurgitation ? L’odeur était écœurante mais lui arracha un sourire, il devait être mal aisé de lancer un sort lorsqu’on crache trippes, boyaux … et limaces.

Un deuxième son lui fit tendre l’oreille, Sawyer semblait être passé à l’action ; parfait. Elle transplanna à nouveau et rejoignit Sawyer. Le combat semblait l’amuser et sa joie était communicative, seulement…elle était à cours d’idée.

Elle vacilla et posa un genou à terre, le sang battait fort à ses tempes. Il tentait d’emporter la moindre bribe d’information, la moindre chose qui aurait pu l’aider à l’identifier… Ael fixa son regard sur le mur, retrouver au plus vite sa concentration ; une à une elle rebâtit ses barrière mentales et les maintint hermétiquement closes. Un instant encore elle sentit les coups de bélier mentaux que lui assénait le mangemort mais celui-ci était trop mauvais en légilimencie pour pouvoir inquiéter l'occlumens qu’était Ael.

Elle se releva sans peine et fixa un regard mauvais sur les deux mangemorts. Si elle avait voulu jouer auparavant, elle préférait les détruire désormais. Il faudrait les attraper vivants pour qu’ils soient utiles… vivants mais brisés. Elle adressa un dernier regard Sawyer puis, dans la rue auparavant sinistre de l’allée des embrumes naquit un feu d’artifice de sortilèges en tout genre. Des gerbes lumineuses qui se croisaient, s’échangeaient, se heurtaient aux sons de leurs noms étranges.
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MessageSujet: Re: Même camp   Même camp Icon_minitimeMar 3 Avr - 21:32

Lorsqu’on se bat, l’être que nous étions ne devient plus rien d’autre qu’un haut complexe d’instincts et de réflexes. Seules nos aptitudes et nos capacités nous mènent ou non à la victoire, un atmosphère pesant s’immisce alors en nous, et au delà de combattre notre adversaire, il faut aussi combattre ses propres peurs, ses propres défauts. Cuthbert Sawyer n’était en aucun cas un homme ordinaire, l’esprit dérangé, l’apparence burlesque, il était doté d’une immunité permanente à bon nombres de sentiments comme la peur et la colère, faisant de lui un adversaire dangereux et imprévisible. Ayant appris très tôt à se battre, par pure nécessité, il avait eu dès lors de grandes affinités avec le maniement de la baguette. Et ces derniers temps, les mangemorts avaient une certaine habitude de lui chercher des noises. Etrangement le début des hostilités concordait parfaitement avec son entrée dans la FSM.

Ael s’en tirait bien, même si pour une raison qui ne paraissait pas évidente, elle préférait leurs faire cracher des limaces plutôt que de les stupéfixier. Il n’avait plus qu’à suivre ce qu’elle faisait et agir en conséquence, faisant déverser un flot de sortilèges variés sur les deux mangemorts restant. Puis elle revint près de lui, et à la manière d’un vieux film de truands, chaque camp déchargeait sa baguette de maléfices avant de se remettre à couvert. La situation paraissait bloquée, et le seul avantage dont bénéficiaient les Vénitiens reposait sur la capacité impressionnante du second mangemort à vomir des limaces. L’étroite rue ne permettait pas d’avancer sans se soumettre à un énorme risque, et le mangemort restant ne ferait pas la même erreur.

L’échanges d’éclairs colorées parut éternel, aucun répit n’était autorisé, et chaque relâchement du camp adverse permettait de s’octroyer une position plus favorable. De cette façon, les deux vénitiens purent s’infiltrer un peu plus dans le couloir, et assaillir de façon plus durable l’ennemi. Ael en face de Sawyer semblait un peu essoufflée, et des bruits forts de respiration résonnaient depuis son masque. Le mangemort devait quant à lui avoir finit de cracher ces saletés gluantes. Ils avaient tout deux le dos collé à une caisse, les protégeant temporairement des sorts que déversaient leurs adversaires, puis lorsque ces derniers cessèrent, ils se relevèrent et brandirent leurs baguettes vers l’endroit où auraient du se trouver les sorciers adverses. Mais là, il n’y avait rien. Sawyer fit signe à Ael de ne pas bouger, et contourna la caisse.

Il avança doucement dans la ruelle sombre, balayant le lieu de ses deux yeux noirs. Il ne restait aucune trace de mangemorts, juste des caisses fracassées par leurs sorts, les murs marqués par des creux, et une drôle d’odeur. Mettant sa baguette dans sa bouche, il tira sur l’index de sa main droite, puis le majeur, l’annulaire et l’auriculaire, avant de retirer entièrement son gant. Il fléchit sur ses jambes, et posant sa main encore ganté au sol pour ne pas tomber, passa sa main nue dans l’air. Niii… il se releva tant bien que mal, s’appuyant sur le mur. Il lâcha sa baguette et la saisit, la rengainant dans son étui, avant de se retourner vers l’embouchure de la ruelle.

- Je crains qu’ils aient transplanné très lâchement, effrayés par notre supériorité à n’en pas douter, hin hin hin… il écarta les bras et désigna d’un geste circulaire la rue, avant de perdre son équilibre et de se rattraper de justesse.
- Ou peut-être simplement par ton rire ! Cela me semble bien plus probable ! ah ah !
- Ze-ha-ha, décidément numéro 2, tu es pleine de réparti aujourd'hui, que cela soit physique ou oral. Il retira son masque et le fit disparaître d’un coup de baguette, pendant qu’Ael faisait de même. Il s’approcha alors d’elle, avançant du même coup vers l’embouchure de la rue. Donnez moi votre main, nous allons continuer cette fabuleuse aventure que nous envoie le destin.

- - -


Il l’avait invité à boire un verre, aux retrouvailles impromptues, à la découverte d’être tout les deux dans le même camp, à l’alcool, au plaisir de se voir. Tout était prétexte à boire pour Sawyer, en particulier les jolies filles.
- J’avais rencontré Maugrey à de nombreuses reprises, je crois être le premier à qui il a parlé de la FSM. Il m’avait sauvé la vie deux fois ; c’est lui qui est intervenu lors de mon « accident », hin hin hin... je ne pouvais pas lui refuser ça. Il laissa couler un blanc, et avala une gorgée de son whisky-coca. Cuthbert Sawyer n’était pas vraiment le genre d’homme à s’étaler sur son passé, sauf à de rares occasions. Et toi Ael, dis moi tout, comme es-tu rentrée dans ce cercle si fermé ?
- Je connaissais aussi Maugrey. Un souvenir de ma prestigieuse cinquième année à Poudlard,
dit-elle l’air nostalgique, gardant cependant un franc sourire.
- Déjà délinquante, hein ? Ze-ha-ha ! Il finit sa boisson, et fit signe au serveur. Méprises donc tu à ce point le danger pour t’inscrire ainsi en tête de liste de la faucheuse ?
- …je crois ne m'en soucier que peu ; après tout, il ne s'agit que d'une éventualité parmi tant d'autres.

- Que c’est si joliment dis ! Peut-être changeras tu d’avis lorsque l’un de tes coéquipiers mourra devant tes yeux, lui répondit-il avec un clin d’œil.
- C’est déjà fait, numéro 7 est morte durant ma dernière mission, dit-elle avec un frisson.

Le visage de Sawyer se figea et ses yeux n’envoyait plus de petites étincelles malicieuses, mais son sourire restait joyeux. Il fronça légèrement des sourcils, et se frotta le menton.
- Numéro 7 est morte ? Ses trais se crispèrent un peu plus, puis, il éclata de rire. Quel dommage, elle était si… sympathique. Il haussa les épaules et réceptionna le verre que lui donnait le serveur, qu’il leva à la hauteur d’Ael. À la santé de feu-numéro 7, puisse le diable avoir son âme, ze-ha-ha !
Non, rien n’affectait Sawyer, même la mort d’une coéquipière. Seuls les gens qu’il avait connu avant son accident avait un réel impact sur lui, c’était son secret, une de ses rares faiblesses. Ainsi, les mangemorts avaient eu un vénitien de plus. Combien d’entre eux étaient déjà mort ? C’était bien le genre de Maugrey de cacher ces choses là, pour le moral des troupes assurément.

mort est pour moi un compagnon de route
souvent elle vient me voir, mais jamais ne me prend.
Mon amitié pour elle, la fait fuir sans doute ?
Elle sème la terreur et rit à nos dépends.

Viens Douce, me serrer dans tes bras infidèles
Je veux t'accompagner, suivre ta farandole
Au pays du Néant, du sommeil éternel,
Là ou l'oubli est roi : sans souffrances ni paroles.

Je t'attends et t'espère, mais dans ta cruauté
Tu frappes la jeune mère, ou l'enfant qui joue ;

Tu ne connais ni justice, ni la moindre équité,

Tu prends selon tes cartes, et fais rouler les dés !



R.I.P. numéro 7
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